Afin d’accélérer la transition écologique, la France a fixé une stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène, avec notamment pour objectifs le développement de mobilités propres, en particulier pour les véhicules lourds, et la création d’une filière industrielle.
La production d’hydrogène est actuellement encore dominée par des technologies basées sur l’utilisation de combustibles fossiles.
Le rapport concernant l’innovation dans le secteur de l’hydrogène publié par l’Office Européen des Brevets montre l’émergence de nouvelles technologies de production de l’hydrogène plus propres, en particulier par électrolyse de l’eau.
L’Union européenne (UE), le Japon et les Etats-Unis sont au premier plan en matière d’investissement dans la recherche et le développement de ces nouvelles technologies.
Comme souligné dans sa stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène, la France souhaite en effet promouvoir la filière de l’électrolyse de l’eau, et possède parmi les premiers déposants de demande de brevets européens dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne les cellules électrochimiques à membrane échangeuse de protons et les cellules électrolytiques à oxyde solide.
Le stockage de l’hydrogène représente aussi un enjeu. Une équipe française a d’ailleurs été récompensée par le prix de l’inventeur européen décerné par l’Office européen des brevets (OEB), dans la catégorie Recherche, pour ses travaux sur le stockage de l’hydrogène dans des disques solides.